Il nous arrive de garder cette croyance plus ou moins consciente que quelque part notre énergie dérange; qu'il y a quelque chose en nous de défectueux, de non aimable telle qu'elle est, et donc quelque chose à changer, à améliorer, à embellir, à transformer.

En réaction à cette croyance, nous pouvons avoir tendance à nous créer un soi idéalisé, une version de nous-mêmes que nous croyons devoir être pour être aimé, accepté, inclus, heureux.

Cette stratégie fonctionne, au moins en partie et pendant un temps. C'est celle qui nous a tiré vers le haut et nous a peut-être permis d'avoir une certaine reconnaissance, de l'amour ou un certain succès.

Mais cette stratégie est également notre pire ennemi.

Parce que ce soi idéalisé n'existe pas. Il n'existera jamais. Il est uniquement dans notre tête. Tôt ou tard, nous allons penser, dire ou faire, quelque chose que nous jugeons ne pas être à la hauteur. Et on se jugera pour ça. Souvent sévérement, avec de la colère envers nous-mêmes, voire de la honte et une pulsion à cacher nos parties dissidentes qui ne rentrent pas dans le cadre.

En parallèle, une partie de nous pleure : le vrai moi, innocent et spontané, qui du coup n'a plus droit au chapitre, n'a pas de place "en scène" et se fait souvent remballer lorsqu'il montre le bout de son nez. C'est souvent en lien avec l'enfant que nous avons été, avec sa sensibilité et ses aspirations.

Tout cela crèe un conflit à l'intérieur de nous qui nous déchire, consomme de l'énergie et nourrit le non-amour de soi.

Il y a aussi une partie de nous qui est belle et pure par essence, telle qu'elle est, sans besoin d'être changée ou tranformée. Cette partie n'a pas été blessée, jugée, souillée, trahie, rejetée ou abandonnée. Elle est en quelque sorte en amont de tout ça. Elle a toujours été là et le sera toujours. On pourrait l'appeler le Divin en nous. Elle se reconnait par la paix, la sérénité, la joie profonde et l'amour qu'elle rayonne.

En cultivant le contact avec cette partie de nous et en l'invitant dans notre vie le plus souvent possible, nous prenons progressivement distance avec nos parties blessées, nous transformons le rapport que nous avons avec nous-mêmes et l'impact que nous avons sur le monde qui nous entoure.

Souvent les gens qui me consultent se questionnent sur le sens de leur vie, leur mission. Comme quelque chose à atteindre, à construire, à aller chercher dans l'avenir. Pour moi, notre "mission de vie", c'est autre chose : c'est plutôt de l'ordre de laisser émerger cette partie belle et pure qui est à l'intérieur de chacun de nous et la laisser s'exprimer librement et pleinement dans le monde. C'est plus un "laisser faire" qu'un "but à atteindre". Et pour chacune et chacun de nous, cette énergie a une coloration très particulière, unique.

A mon sens, notre plus grande responsabilité est d'apprendre à la reconnaître, à rester en contact avec elle et la laisser nous guider dans nos interactions et notre engagement dans le monde au quotidien. C'est un chemin à parcourir, pas un but à atteindre.

En particulier, un élément clé est d'apprendre à reconnaitre "quelle partie de nous est véritablement aux commandes" à la source de nos pensées, nos paroles et nos actions. Puis de choisir qui nous décidons de mettre au poste de pilotage.

Parce qu'ultimement c'est une question de choix. C'est peut-être là que se trouve véritablement notre libre arbitre.

Vivre ces retrouvailles à chaque instant est un voyage intérieur qui embellit notre vie et lui donne tout son sens. Alors, naturellement, sans rien faire et sans effort, notre présence rayonne tout autour de nous, comme notre don et notre plus belle contribution au monde. 

Les Chevaux, la Nature, le Tarot et la Numérologie nous aident dans ce cheminement. Leur présence et leur vibration portent naturellement des énergies subtiles à même d'appaiser les blessures du coeur et de nous aider à nous souvenir de qui nous sommes. Quand nous écoutons et que nous sommes présents, ouverts et réceptifs, nous pouvons entendre les messages de sagesse et de guidance qu'ils nous murmurent au plus profond de nous.